Le Hip Hop Guinéen doit-il mourir après tout ce qu’il a connu comme grand succès et palmarès dans la sous-région ouest africaine ?
En effet, les anciennes gloires de la musique urbaine décident de se retrouver en famille, se constituer en association et mettre en place des projets protecteurs. Les retraités et « « rescapés » du mouvement Hip Hop guinéen, anciens producteurs, manageurs, promoteurs, Dj’s et entrepreneurs culturels, sont tous concernés par l’initiative. Les images sur les réseaux sociaux en font foi et attirent l’attention des mordus de la musique urbaine. Les réunions restreintes se multiplient, les idées pullulent et quelques initiatives sont listées.
Sur quoi table la Old school guinéenne après plusieurs années d’insouciance ?
Selon l’indiscret, ces anciens du Hip Hop Guinéen envisage non seulement de mettre en place un studio d’enregistrement numérique et ultra professionnel, mais aussi, la reprise de quelques grands classiques du rap guinéen. Une grande soirée dénommée “L’Âge d’Or du Hip Hop Guinée sera aussi organisée à Conakry. D’autres projets « intéressants » sont également en gestation dont nous vous en dirons plus dans nos prochains articles.
Le Hip Hop Guinéen a plus de 20 ans d’existence moins âgé que celui du Sénégal. Il a connu de belles époques de gloire avec des albums qui ont audacieusement influencé le continent et ébranlé le plus haut sommet de l’État guinéen.
Quelques années après, le navire a chaviré au milieu de l’océan. Nombreux Mc’s ont raccroché le mic pour des affaires plus juteuses et une grande partie s’est exilée. Les quelques rescapés peinent à se remettre de leur moisissure et de leurs cendres devant une nouvelle génération aussi plus influente, inflexible que rebelle.
Loin d’une concurrence déloyale, les aînés voudraient tout juste sauver l’histoire et l’honneur du R.A.P et servir de repère pour la New school. Une conférence de presse est prévue dans les jours à venir pour annoncer officiellement les activités de l’association des patriarches du Rap 224.
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