Alhassane Condé sur la carte d’identité, est né le 20 décembre 1996. Il est guinéen d’origine – artiste chanteur, interprète et compositeur. AL Fire a passé toute son adolescence à Dixinn, l’une des communes sales et bouillantes de Conakry.
Très tôt, le gamin est bercé par la musique jusqu’au trognon. Rien ne l’arrête. Vite, il succombe aux multiples courants musicaux. Mais surtout, aux diverses influences jamaïcaines. Cela, après avoir écouté longtemps Vybz kartel, Sizzla Kalonji, Danakil, Admiral T. Takana Zion, le reggae man guinéen l’a positivement impacté.
AL Fire écrit ses premiers textes en 2012. Il louvoie entre le reggae et le dance hall. De fil en aiguille, il fonde sa réputation parmi ses copains et dans son école.
Quelques années plus tard, il rencontre Blackos Lion, le poumon harmonique du groupe Royal Sanké qui devient son mentor. AL Fire se perfectionne dans le temps. Sa côte grossit dans les coins et recoins de son quartier. Les beaux yeux commencèrent à se poser sur lui. Les professionnels le repèrent.
Après plusieurs années de carrière solo, le Petit frère de Kedji de NGM forme le groupe BOUKI WOUKI en décembre 2015. Avec Morgan Mystik, le navire a bien démarré. BOUKI WOUKI vire aussitôt au triomphe et esquisse un avenir très prometteur.
Avec son binôme, AL Fire entre en studio et enregistre plusieurs titres à savoir : « Rang- bara- kouya », « Emmanuel », « One gyal », « Call me again ».
Mais quelques années plus tard, l’aventure BOUKI WOUKI s’estompe. AL Fire ne cesse de rêver. Il continue la route tout seul. L’art fortifie le jeune et l’ambitionne de toucher la lune. La musique est une obsession, un opium et un véritable moyen d’expression pour lui de raconter son dur vécu et de celui des êtres humains. Dans sa musique, il parle principalement des sujets d’intérêt social. Sa musique s’adresse à un public très large.
AL Fire, un jeune artiste à suivre de plus près. Nous l’avons déniché plus tôt, et vous aurez de ses nouvelles bientôt !
